Absences
Par Schield Edmond le samedi 26 novembre 2011, 11:46 - Lien permanent
Photo E.S.
S'en tenir aux prises pour mieux lâcher les faits
Du réel mal appris que plus rien ne rend vrai
Quand vivre se réduit au rêve d'un jour nouveau
Sans ne savoir pourtant ce que vraiment il vaut
Il fallait qu'à l'instant se levât un soleil
Fier et vitreux comme le blanc d'un oeil humide
Qui pourtant ne vint pas et nous restâmes vides
Des heures neuves qu'il eût permis par son éveil
Longtemps l'on attendit que se peuplât un peu
Le ciel resté creusé de remarquables absences
Puis l'homme se mit enfin à chercher son essence
Flotter tel un bois mort entre ces vieilles eaux
Que sont regrets bien fades et douceâtres espoirs
Est le prix de la quête en attendant le soir